POLE EMPLOI : RETOUR VERS NULLE PART.

Publié le par Noum

 

 

 

 

 

Dans ce billet la retraite de l’amour de l’émotion des saucisses, une société en perdition et des phrases sans queues ni...rien.

 

Citoyen citoyenne !

 

Avant toute chose, saches que je n’ai utilisé les vocables ci-dessus que dans le but inavoué de te faire croire que je vais t’annoncer un truc profond potentiellement lié à l’actualité du moment à savoir les retraites. Mais pas de panique canaille je ne vais pas t’emmerder avec çà les autres s’en occupe déjà bien assez. Et puis à quoi bon te gaver à propos d’un truc que tu ne toucheras jamais hein ? Moi encore moins que toi mon sacripant.

 

Non mais en fait je vais plutôt te parler boulot.

Ahaaaa haaaa se dit le petit curieux qui sommeil en chacun de toi.

Noum aurait-elle enfin trouvé le saint graal. Celui pour lequel on est prêts à s’entretuer mais seulement jusqu’à 60 piges ?

Et bien...roulement de tambour et saucisse frites...nan. Fin du suspens le plus court de l’histoire de l’humanité après la blague de paf le chien.

 

Mais comme ça commence à faire un bail que j’ai pas parlé de mes amis du pôle emploi je me suis dit qu’il était un peu temps de s’y remettre.

 

Alors si mes souvenirs sont ce qu’ils sont et je n’en suis pas peu fière, la dernière fois que toi et moi avons abordé le sujet j’avais perdu ma conseillère personnalisée l’agent 1.

Quelque jour plus tard je la retrouvais afin de lui permettre de me refourguer pendant trois mois à un prestataire très sympa.

 

Depuis les trois mois se sont écoulés comme l’eau sale du bain s’enfuit dans les égouts quand les ablutions finies la femme propre choisi d’ôter la bonde.

 

Au bout des trois mois, le sympathique prestataire et moi avons mit en exergue deux pistes possibles.

1-Je termine mes études de psychologie.

2-Je deviens assistante maternelle (bon arrête de rigoler maintenant).

 

Concernant la reprise d’études j’aimerais bien même si je sais que ça ne mènera pas forcément loin vu la gueule des débouchés en psychologie, mais les centres ou cela pourrait se faire sont un peu loin, et je suis un peu beaucoup seule en semaine pour gérer les mômes et les études. Exit la psychologie.

 

Plus tard. Je bosse pendant un mois pour une structure d’accueil pour gamins en difficulté scolaire, j’y fais le ménage, du transport et un chouïa de social avec les gosses. Rien de folichon mais bonne expérience. L’occasion pour moi de comprendre que je préfère un travail à l’extérieur. Exit assistante maternelle.

 

L’été arrive, je pose mes congés. Oui parce qu’entre temps à l’occasion d’une petite prise de bec avec un agent pôle emploi par téléphone j’ai appris que quand pour une raison ou une autre je ne suis pas disponible à 100% pour rechercher un emploi, je dois poser les jours. J’en ai 35 par ans. Donc je ne bosse pas je touche rien pôle emploi ne fait rien pour moi mais si je ne veux pas qu’ils profitent de mes congés pour me radier je ne dois pas oublier de poser mes jours pour les vacances. Dont acte.

 

Les vacances se passent.

A la rentrée pôle emploi se rappelle à mon bon souvenir et « m’invite » pour un entretien individuel avec mon nouveau conseillé personnel ! ouhooouaaa ouaaiisss ! J’ai à peine eu le temps de connaître et ne pas apprécier l’autre que j’en ai déjà un nouveau qui probablement ne me connait pas non plus.

Pour la cohérence du scénario nous l’appellerons agent X:

 

Arrivée au rendez-vous, surpriiiiiise !

L’entretien individuel est en fait une réunion collective, et il fallait prévoir la matinée.

 Passé cette surprise qui n’en est pas vraiment une de la part de pôle emploi, nous nous retrouvons donc à une réunion où notre nouvel agent s’extasie pendant une vingtaine de minutes sur sa propre capacité à utiliser power point.

Il nous montre plein de supers graphiques très chouettes sur le marché du travail dans notre région. Après nous avoir bassiné un bon bout de temps à propos de ces statistiques dont on n’a rien à cirer, il décide que c’est le moment idéal pour se tirer une balle dans le pied en concluant sur le fait que les stats en question sont celles de pôle emploi mais ne tiennent pas compte de ce qu’ils appellent entre eux le « marché caché ».

Comprendre ils ne tiennent pas compte de toutes les boites qui ont bien comprit que pôle emploi était globalement constitué d’un gros tas de peignes culs incapables tout juste bons à engranger des chiffres comme des singes bouffes des cacahouètes et qui donc préfèrent se débrouiller seules ou passer par des boites privées plutôt que de faire appel à ce monument du vide intersidéral qu’est le pôle emploi.

 

Donc si tu as bien suivi, il a conclu sur « je viens de vous faire chier pendant plus d’une demi-heure sur des statistiques qui dans les faits ne représentent rien de tangible ».

Après quoi, il nous a expliqué que si nous étions là c’est parce que les pauvres gens de pôle emploi étaient dé-bor-dés et que du coup ils avaient décidé de fourguer un max de clients (oui c’est comme çà qu’ils disent) à un prestataire et que ils étaient vraiment trop sympas vu que ça coutait 600 euros par têtes de pipe cette petite sauterie.

Là moi et une autre personne on a estimé que c’était peut être le moment de préciser qu’on en revenait de chez le prestataire en question...

Là l’agent X a eu comme un petit moment de flottement, un peu le même que quand on lui a dit qu’on avait tous été convoqués en rendez-vous individuels et que nous ne savions pas qu’il fallait prévoir la matinée.

Heureusement sa supérieure directe que nous appellerons « une autre fois peut-être » est intervenue de façon très pro en disant « ah bon ? Ce n’est pas grave c’est une erreur ».

Du coup moi et l’autre déjà prestatée de service on a été reçues « en individuel » à la fin de cette super réunion inutile.

C’est « une autre fois peut-être » qui m’a reçue.

 

Après que nous ayons fait un point sur ma situation absurde elle me fait « un poste d’agent administratif dans une école en contrat aidé ça vous dit ? », moi « oui ». Une demi-heure après j’étais en entretien dans la dite école.

Au début tout s’est bien passé. Le directeur de l’école adorant parler de lui-même je n’ai pas eu grand-chose à dire et j’ai toujours pensé que c’était le meilleur moyen de ne pas dire trop de conneries.

Après un petit échange d’une heure où je n’ai pas fais grands chose d’autre que de hocher la tête en souriant, il a fini par mettre un terme en l’entretien en me disant « je vais être honnête, la seule chose qui ne va pas chez vous c’est que vos enfants soit à « nom de l’école de mes enfants » .

 

Moi, bien que sidérée mais espérant toujours avoir le poste (oui parfois le désespoir peut ôter toute forme de dignité) je commence à lui expliquer le choix de l’école croyant avoir affaire au conflit très courant en Bretagne privé/public (tout en me disant « je ne devrais pas avoir à parler de çà ici bordel de merde, c’est une caméra cachée ou quoi ? »).

 

Là il m’explique que ça n’a rien à voir avec tout çà.

En fait il a travaillé avec le directeur de l’école de mes enfants et ils ont eu un litige tous les deux, je tiens à préciser ici qu’il m’a raconté en détail le litige en question et que pendant tout ce temps je l’ai écoutée glacée en me disant « je ne devrais pas avoir à entendre çà mais où est cette putain de caméra ? ».

Mais je lui ai juste dit que je n’avais pas de problème avec le directeur de l’école de mes enfants et que tout ce que je pouvais lui dire c’est que je ne le connaissais pas assez pour avoir entendu parler de cette histoire, en outre je n’étais envoyé « que » par pôle emploi promis ! Je ne suis pas la Matha-Hari de l’école primaire du bled m’sieur le directeur paranoïaque.

Bref, après m’avoir dit qu’il m’appellerait dans la semaine il m’a envoyé un mail le lendemain « je suis au regret gnagnagna », même pas un bonjour.

J’aurais du lui faire payer la séance vu que pendant une heure j’ai du l’écouter parler de ses problèmes tout en martelant qu’il était positif et préférais parler de ce qui va bien. Haha ah c’est toujours étonnant cette incapacité qu’on a à se connaître soi-même.

 

Bref. Du coup à pôle emploi ils m’ont quand même renvoyé vers le prestataire sympa vu que je leur avais dit « si jamais l’entretien ne marche pas j’aime autant retourner avec « L Formation » ils sont plus prêts et au moins ils sont sympas.

 Donc retour à « L Formation ».

Et là tu te dis la boucle est bouclée l’histoire est finie.

Pfffff tu me connais donc si mal après toutes ces années ?

 

Le prestataire sympa deuxième tour.

 

A F Formation petit changement. Cette fois on bosse en groupe, youpi.

Je me retrouve donc avec un tas d’autres rebus de la société comme moi.

On raconte nos histoires respectives et je me rends compte qu’on m’a mise dans le groupe « cas désespérés »ça y’est je suis une héroïne de Zola...dur.

 

Quand je raconte mes déboires je me mets à pleurer. Tout le monde a pitié. C’est horrible je me dis que je touche le fond cette fois. Mes larmes coulent je n’arrive pas à m’arrêter, je me sens si fatiguée.

H un de mes compagnons d’infortune me donne un mouchoir qui sent le tabac. Il est sympa H, il travaillait dans l’agroalimentaire, dans la filière hallal, et puis « il a été déçu du hallal » comme il dit, alors il est partit. Maintenant il veut monter sa propre boite d’import export France Algérie. C’est chouette, il a plein d’idées. Il attend de passer en commission de surendettement aussi H c’est un marrant...

Y’a aussi madame J, madame J elle a bossé huit ans dans une boite.  De renouvellement de CDD en renouvellement de CDD avec toujours la carotte CDI au bout, jusqu’au jour ou ils lui ont dit on ne renouvelle plus.

Maintenant elle voudrait devenir auxiliaire de vie parce que y’a plein de vieux et que le secteur des services est en plein boum badaboum et que c’est ce qu’elle sait faire. Mais il faut trouver une formation pour çà. Parce que en France si t’as un diplôme pour tel activité tu peux faire que celle là et si t’a pas le diplôme ...ben tu ne peux pas.

Et puis y’a monsieur D. monsieur D est à fond, il parle beaucoup monsieur D, il sait tout faire, il se sent capable de soulever des montagnes il a tout vu tout comprit mais personne ne veut lui sonner sa chance. Parfois dans son discours plein d’énergie et de positivisme il y’a des termes comme « désespoir et envie de rien » qui se glissent. Monsieur D est maniaco-dépressif mais ne le sait pas.

 

Et puis y’a Noum, qui pleure quand elle explique qu’elle a vu un boulot lui passer sous le nez à cause d’une histoire de cours de récré. Qui se rend compte qu’elle ne veut pas bosser à la maison et qui du coup se retrouve à son point de départ. Nulle part.

Alors une des animatrices lui indique que si elle veut bosser à l’extérieur et rester dans la petite enfance (Cf. : assistante maternelle) il y’a le métier d’ATSEM (les dames qui aident les maîtresses dans les écoles). Noum y a déjà songé mais elle n’a pas de CAP petite enfance, critère exigé pour passer le concours (ça ou faire un troisième lardon qu’elle pourrait appeler « Concours » du coup), elle a plein d’autres diplômes mais pas les bons.

Alors la dame lui dit que justement F Formation vient de se voir attribuer le CAP petite enfance en formation adulte. Six mois de formation au lieu de 2 ans, financement par le conseil régional pour ceux qui comme Noum ne touchent rien. Par contre il faudrait que Noum fasse un stage d’une semaine préalable à l’entrée en formation auprès de jeunes enfants.

 

Je me dégote un stage dès le lendemain.

Une semaine plus tard j’ai un entretien pour l’entrée en formation, ça se passe bien, ma motivation est évidente.

Quand on se revoit avec ma bande de bras cassés l’animatrice leur dit que je suis en train de faire en sorte d’intégrer la formation, que c’est bien partit et me libère de la réunion du coup. Il ne leur reste plus qu’à défendre mon dossier devant la commission (pôle emploi et le conseil régional) mais elles sont convaincues que ce sera une formalité

 

Une semaine après je suis en stage dans l’école de mes enfants, ça me plais, j’aime bien m’occuper des gamins quel que soit l’âge (de 3mois à 21 ans). C’est pas un trip genre j’adoooore les enfants et j’ai toujours rêvé de faire çà, c’est juste que les mômes et moi on s’entend bien c’est un fait. Faire le ménage ne me dérange pas j’aime bien être occupée. Les rapports avec l’instit et avec l’ATSEM sont bons l’instit trouve que je me débrouille bien et l’ATSEM que je fais un peu trop de câlins. Ça roule

 

La semaine de stage s’écoule, nous sommes vendredi, c’est le dernier jour de stage. C’est aussi le jour ou je vais peut-être savoir si je suis prise ou non en formation. A onze heure trente j’entends mon portable sonner. Je suis occupée avec les gamins et je ne décroche pas mais je me dis que c’est peut être la réponse que j’attends. Plus tard dans la journée, j’ai un temps mort. Je commence à taper sur mon clavier le numéro de ma messagerie mais je laisse mon geste en suspens. Je me dis que je préfère attendre d’avoir bouclé la journée car si la réponse n’est pas la bonne j’ai peur d’avoir du mal. A seize heures nouvelle sonnerie. Après une brève hésitation je choisi de décrocher. C’est bien F formation qui cherche à me joindre depuis ce matin. Au ton de sa voix quand elle prononce mon nom je comprends qu’il y’a un problème.

 

« Je suis désolée, votre dossier est mit sur liste d’attente à la demande de la commission (là elle s’embrouille un peu mais me glisse « pôle emploi « dans la phrase) ils nous ont obligées à vous mettre en attente malgré notre avis et à faire passer d’autres entretiens pendant une semaine...Ils estiment qu’avec un bagage comme le votre vous risquez de vous ennuyer en formation et même plus tard dans le métier auquel vous vous destinez. Ils préfèrent des profils plus jeunes sans diplômes et sans perspective...mais ne désespérez pas Madame Noum, ce n’est pas un non définitif pour le moment vous êtes toujours en course, et j’espère sincèrement que ça tournera en votre faveur...

    

Je suis retournée dans la classe et j’ai fait comme si de rien n’était pendant une demi-heure. Et puis j’en ai parlé à l’instit et l’ATSEM, j’ai du l’ajouter à la liste des gens qui m’ont vu chialer et j’ai du ressortir de la classe pour ne pas y ajouter aussi les enfants dont les parents n’étaient pas encore arrivés. J’ai fini ce que j’avais à faire et suis partie avec un quart d’heure d’avance. De toute façon je n’arrivais plus à m’arrêter de chialer.

 

Les enfants de nos jours sont peut être des enfants rois mais ceux qui s’en chargent sont des merdes.

 

Ils ont peur que je m’ennuie. Les métiers qui consistent à s’occuper d’enfants en bas âge, de vos enfants, de nos enfants sont donc des métiers ennuyeux sans intérêt sans saveur.

Il convient de confier le bien être et la sécurité des enfants de France à des personnes sans bagages et sans perspective ce qui est une garantie qu’ils ne s’ennuieront pas.

Le fait qu’on les choisisse eux en tant qu’ils n’ont pas le choix promet donc un degré de motivation optimal !

 

Déjà à l’entretien, on m’avait demandé si je n’avais pas peur de ressentir de la frustration du au fait d’avoir si peu de responsabilités.

J’avais eu un peu les mêmes remarques quand j’avais parlé de devenir assistante maternelle. Ben ouais les gosses c’est chiant, ce n’est pas rentable ça sert à rien, s’occuper de petits bouts c’est se borner à torcher des culs et moucher des nez.

 

Pourtant les même gens qui vont dénigrer ces métiers seront les premiers à exiger qu’un personnel qualifié s’occupe de leur précieuse progéniture et soit à même de leur assurer confort, éducation, bien être et même pourquoi pas un chouïa de culture et d’éveil.

Mais de là à reconnaître qu’ils sont utile faudrait voir à pas abuser.

Un peu la même problématique que les instits de maternelle souvent confondues avec des super baby-sitters.

Ça non plus c’est pas un vrai métier, n’importe quelle grognasse (oui parce que ce sont surtout des femmes, elles ont çà dans le sang vous comprenez les femmes aiment les enfants c’est un fait...) peut chanter au clair de la lune en boucle à une bande de moutards morveux. Pas de quoi être fière hein...

 

Ainsi donc s’occuper d’enfants en bas âge (et même des autres cela dit) ce n’est pas un travail prestigieux. Ça on le savait déjà. Il suffit de voir comment est perçu/ traité le corps enseignant. Mais si en plus on se destine à faire un métier au service de l’enseignant, alors là excusez nous mais faut avoir le QI d’une moule pour accepter de supporter une si basse besogne.

 

Bref. Me voilà sur liste d’attente avant de me retrouver à nouveau vers le royaume nulle part, car, comment dire.

Je ne pense pas que de nos jours il soit difficile de boucler un effectif que l’on souhaite constituer de jeunes sans diplômes et sans perspective d’avenir. Alors même si les sympathiques animatrices de L formation on tenté de me rassurer, en ce qui me concerne c’est mort.

 

Résumons un peu voulez vous ?

 

Quand je cherche un travail ou une formation correspondant à mon niveau d’étude on me dit que je n’ai pas assez d’expérience ou pas la bonne formation ou que le secteur n’est pas porteur. Quand je décide d’envisager un métier ou une formation qui ne correspond pas à mon niveau d’étude mais qui néanmoins m’intéresse, on a peur que je m’ennuie car je suis surdiplômée....

C’est sur bandes de connards que je me fais beaucoup moins chier chez moi à chercher un boulot qui n’existe pas en attendant d’être convoquée à des entretiens stériles qui ne débouchent jamais sur rien.

 

Conclusion :

 

Monsieur Noum me comprend et commence à se faire à l’idée que je ne trouverai peut-être jamais de travail. 

Missmonde a beaucoup pleuré avec sa maman car elle est très sensible. Elle et le Bolide ont déclaré sur l’honneur qu’ils continueront de m’aimer même si je ne trouve jamais de travail, monsieur Noum aussi. Missmonde a promis de toujours me respecter et le Bolide n’a pas comprit la question

Pour ma part j’ai pris la résolution de ne plus parler lors de ces entretiens j’en ai marre de chialer en public.

 


Publié dans Quête du Graal tome 1

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F
<br /> <br /> Je me sens un privilégié tout à coup, merci à toi Noum pour ce texte qui n', hélas, rien d'un roman de science fiction! Pour travailler j'ai décidé de chercher tout seul et, si ce n'est pas la<br /> panacée, c'est toujours plus efficace qu'avec " l'aide" de pôle emploi. Courage et n'hésites pas à leur rentrer dans le lard, ils y sont très sensibles!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Bouge pas ma Noum, je refais quelques enfants et je t'embauche. Dire que naïvement je croyais que dans ces métiers le meilleur diplôme était l'amour des enfants et l'envie de s'en occuper.<br /> J'avais encore tout faux.<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> pardon. Chaque fois que j'écris un truc je te casse un rêve ;) mais ne te sers pas de moi pour harceller sexuellement madame joker veux tu ? :) ou alors un tout petit peu...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Rhaa... on ne se connaît que par web interposé mais tu m'as étranglé avec ton récit.<br /> <br /> <br /> Quelle haine bordel ! La plaie que tu sois domiciliée si haut dans le nord, ma boîte cherchait encore il y a peu des personnes à 20h pour de l'assistance commerciale, je me serais fait un plaisir<br /> de pousser pour mettre ton pied à l'étrier.<br /> <br /> <br /> Ne désespère pas (je sais, facile à dire), à force de se donner les moyens et de bouffer du lion, on finit toujours par avoir un retour sur investissement. Les effets de la crise commencent à<br /> s'estomper, le marché et la conso reprennent un peu (dès qu'ils auront fini de bloquer les cuves à mazout et sécher les cours), c'est maintenant que les boîtes qui ont licencié il y a 18 mois<br /> réenvisagent d'embaucher - je le constate chaque semaine sur le terrain. Si ton secteur est sinistré, pourquoi ne pas envisager de bouger avec ton mec (je crois me souvenir qu'il bosse sur Paris,<br /> c'est ça?) ?<br /> <br /> <br /> Oublie pôle emploi et multiplie les démarches spontanées dans tous les sens, mails aux entreprises (je reçois toutes les semaines des candidatures spontanées adressées à l'adresse de ma boîte via<br /> notre pauvre site web pro) ; un mail bien senti pour "se vendre" ne coûte que du temps...<br /> <br /> <br /> Je te souhaite très sincèrement toute la réussite possible dans tes démarches,<br /> <br /> <br /> Mes amitiés<br /> <br /> <br /> PS : oublie la violence à l'égard du personnel de pôle emploi, utilise le mépris, c'est tout aussi efficace, et légal<br /> <br /> <br /> :)<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> merci a toi pour ton com, il m'a fait grand bien ma foi. Quand à me passer de pôle emploi ..c'est pévu ;)<br /> <br /> <br /> Bise<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> <br /> Pleure pas ma noum c'est pas bon pour ton nez de princesse !!!!!<br /> <br /> <br /> dernierement chez Ardisson une jeune femme avait écrit un bouquin genre "180 jours au pole emploi" où elle expliquait qu'en gros le but de pole emploi n'est pas de trouver du boulot aux gens mais<br /> de faire des jolies stats...<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> ah ben oui mais ça je le savais déjà ..j'ai d'ailleurs jamais attendu d'eux qu'ils me trouvent un emploi  en fait ...merki !<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> <br /> Ben tu sais comme ils ont été gentils avec moi, au vu de mon état... Pour la compétence, on verra + tard, mais de toutes façons j'vais pas leur demander leur avis pour m'inscrire au registre des<br /> sociétés à Singapour...! Et à part çà, il fait beau, non ?!? <br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Il fait un temps de chiote en fait ...Pour singapour tu m'tiens au jus hein...on sait jamais ...<br /> <br /> <br /> <br />